Porte Saint Géraud
La porte Saint Géraud, déplacée à l'entrée arrière du château (Collée à l'ancienne tour de l'aigle, maintenant disparaue) a été restaurée récemment.
La porte a été réalisée par Alain Heraud (St Martin des Faux), la maçonnerie a été restaurée par Florian Castelbou (Arvieux), l'étancheité au dessus a été reprise par Arnaud Bounhol (Salles-Curan), le tout sous la coordination de Serge Carnus (Rodez).
Saint Géraud
Géraud (ou Gérard) d’Aurillac vécut de l’an 854 à l’an 909. Il est le fondateur de l’Abbaye
d’Aurillac.
Parce qu’il était de santé fragile son père le destinait à l’Eglise qui lui apprit la grammaire et le
plain-chant.
Quand il fut guéri son père le destina alors au métier des armes afin qu’il lui succède comme seigneur
d’Aurillac.
Géraud dans cette fonction à continué à vivre selon l’Évangile en donnant à ses serfs la propriété de leurs
terres, en accueillant les pauvres à sa table et en limitant la violence des guerres.
On raconte qu’ayant appris que son bailli avait condamné à mort deux malfaiteurs, il les envoya dans la forêt chercher les lianes qui serviraient à les pendre. Ils ne revinrent jamais! Dans un siècle barbare il mit tous ses soins à faire régner le droit, la justice et la charité.
Il mourut aveugle, l’an 909, à Saint-Cirgue au milieu de ses terres allant de Belmont-sur-Rance en Aveyron jusqu’au Puy de Griou dans le Cantal.
Ni moine, ni prêtre, véritable fondateur de la ville d’Aurillac, il est déclaré saint par la voix populaire, l’un des premiers à être reconnu par l’Eglise sans être martyr. Sa mère a été canonisée comme modèle de mère chrétienne sous le nom de sainte Adeltrude. Son histoire a été contée par saint Odon de Cluny qui en fit le modèle chevaleresque du seigneur chrétien mettant sa force et sa richesse au service de la justice et des humbles.
Sources:
- Père D. Boby vicaire général
- Martyrologue de Saint Flour
- Saint Odon de Cluny: le bon comte saint Géraud d’Aurillac
- Site de l’Eglise catholique d’Aurillac.
